Vaper n'est pas fumer. Lettre à nos élus. Pétition pour le retrait de la vape de l'article 23.
- Votre conseiller
- 17 oct.
- 3 min de lecture
Le problème
Retrait de la vape de l'article 23.

Chers élus,
Les 4 millions de vapoteurs et vapoteuses, les 20 000 salariés du secteur de la vape indépendante et les 4000 entreprises du secteur, s'adressent aujourd'hui à vous avec la plus grande gravité.
Nous demandons le retrait des produits du vapotage du champ de l'article 23 du projet de loi de finances 2026.
Ce texte fait une erreur majeure : il décrète que la vape est un produit du tabac. Le budget 2026 va saboter l'outil de sevrage tabagique le plus efficace et le plus utilisé en France. Il va aussi anéantir un secteur économique innovant : celui de la vape indépendante de l’industrie du tabac. Des centaines d’entreprises vont fermer si rien n’est fait.
La vape N’EST PAS du tabac ! Dans l'article 23, sont mélangés délibérément le remède et le poison. Le vapotage est une porte de sortie du tabagisme, reconnue comme telle par d'innombrables études internationales.
Taxer le vapotage est une absurdité économique. Le tabac coûte 156 milliards d'euros par an à la collectivité et cause 75 000 morts. La vape, à l'inverse, génère des économies massives pour la Sécurité sociale. Cette taxe de 30 € par litre pour les liquides faiblement nicotinés et 50 € pour les plus dosés, augmentée d’une TVA à 20 %, est une punition pour tous les vapoteurs.
L’article 23 prévoit aussi l’interdiction de la vente en ligne, coupant l'accès au vapotage pour des centaines de milliers de Français, liquidant des entreprises de e-commerce innovantes et amputant les boutiques physiques d'un revenu vital. Le e-commerce n’est pas qu’un canal de vente : c’est un espace d’information, de tutoriels, d’avis clients, de services après-vente et de données utiles à l’innovation. Cette interdiction est un cadeau fait au monopole du tabac et une porte ouverte au marché noir. L’article 23, s’il était adopté en l’état, détruirait instantanément 3000 emplois répartis dans tous les territoires français.
Le projet de loi de finances organise la mort de la filière indépendante au profit de l'industrie du tabac. L'article 23 n'est pas qu'une simple taxe ; c'est une machine administrative conçue pour étouffer les PME françaises. L'obligation de devenir des "établissements agréés" sous le contrôle des douanes, avec un agrément révocable à tout moment, place les 3 500 boutiques spécialisées sous une menace de "peine de mort commerciale" permanente. Ces boutiques ne sont pas des commerces comme les autres, elles sont le seul réseau d'experts qui conseille et accompagne les fumeurs vers l'arrêt du tabac.
Enfin, nous ne sommes pas naïfs : ces taxes ne sont qu'une première étape avant des hausses bien plus massives, inspirées par une future directive européenne. L’objectif est de rendre le vapotage aussi cher et inaccessible que le tabac.
L'article 23 est une loi qui punit les ex-fumeurs et un scandaleux cadeau aux acteurs du tabac. Il ne s'agit pas d'un simple ajustement fiscal, mais d'une décision qui aura des conséquences désastreuses pour la santé publique et pour l'emploi en France.Au nom des 4 millions de vapoteurs qui se sont libérés du fléau du tabac, au nom des 20 000 salariés de la vape indépendante française, nous vous demandons de sauver la vape. Chers élus, aidez-nous. Retirez les produits du vapotage du champ de l'article 23 du projet de loi de finances.
Appel à signer :
Les vapoteurs et vapoteuses de France
Les professionnels et les salariés de la filière française de la vape indépendante
Tous les défenseurs de la santé publique et de la réduction des risques




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